ma petite entreprise...

"Ma petite entreprise" a connu la CRISE pas plus tard que samedi... Réveillée ce jour-là par les enfants qui m'appelaient comme à leur habitude à leur réveil, je me suis rendue compte que j'étais complètement immobilisée, une douleur terrible me lançant au niveau du côté droit depuis le cou jusque sous l'omoplate... oui, je dis bien, ma "petite entreprise" (deux enfants, un bébé et un mari... ce qui n'est pas rien tout de même ;-)) a bien failli vaciller...  voilà que je me retrouvais tout un coup dans l'incapacité TOTALE de mener de f ront toutes les tâches que j'ai pour habitude d'enchaîner sans jamais (trop) me laisser déborder.

Le premier obstacle fût bien sûr de réussir de m'extirper de mon lit puis, par exemple, comment prendre au fond de son petit lit de bébé mon petit Alexandre de 9,5 kg pour 7 mois, qui me tendait presque les bras pour que je le prenne, le change et lui donne son premier biberon de la journée (lui, qui, pour UNE FOIS, ne s'était pas réveillé de la nuit, ça tombait bien... un sixième sens peut-être qui lui aurait dicté cette nuit-là qu'il fallait faire sans moi...). Force était de constater que "l'entreprise" ne pouvait momentanément plus fonctionner à plein régime comme à son habitude et qu'il fallait immédiatement prendre des mesures rigoureuses, j'entends par là déléguer à Monsieur Sunshine une partie des tâches que je ne pouvais justement pas assurer...

J'ai gardé le bébé (changer une couche, préparer et donner un biberon, mettre un body, il y a bien longtemps que Monsieur Sunshine ne fait plus ce genre de choses... attention, je précise que je ne cherche en aucun cas à faire passer de message), et j'ai assuré, tant bien que mal, il faut bien l'avouer... et lui ai confié la responsabilité de s'occuper des deux grands, sans quoi je risquais de m'effondrer sous le poids de la douleur... Plus tard dans la matinée, une chambre d'enfants sans dessus-dessous, puis un RDV chez l'osthéopathe, quatre claquements d'os, et un "aïe, mais ça ne va pas la tête!!!" (adressé à l'osthéo), j'étais d'attaque pour reprendre les rennes...

Moralité de l'histoire (et je le savais déjà...), c'est dans ces moments-là que l'on se rend compte que l'on est presque INDISPENSABLE et c'est fou ce que ça fait du bien de le penser ;-))